Au ras des paquerettes

Pétale d'humeur d'un commentateur...



Inquiétant ou doublement inquiétant ?

La mauvaise presse s’attaque aux hommes politiques responsables en parlant de leur intimité, en critiquant leur personne physique.

La technique concernant Le Président Nicolas Sarkozy est illimité à ce jeu. On tente de désintéresser les citoyens du vrai rôle, de la nouvelle et vraie responsabilité des dirigeants de notre état, de la France. Méthode peu efficace quand on voit que la presse, autrefois plus sérieuse, se glose de ragots pour devenir une presse people, bas de gamme, pour préserver une idéologie qui n’est plus légitime car devenue indéfendable. Cette même méthode fait tache d’huile dans les départements, tentation facile et inacceptable, contre Monsieur Copé ou contre Monsieur Ferrand ; on raille, critique, déguise, caricature une personne qui défend le citoyen pour son bien-être présent et futur, et on utilise ce piège populaire simplement parce que l’action du gouvernement fait ce qu’il fallait enfin faire depuis 25 ans.

En contradiction, quand il s’agit d’un opposant, ne serait-ce que le maire de ville moyenne, qui gagne une élection sur une division typiquement française et qui permet de donner démocratiquement un pouvoir à une minorité politique, on montre, encense, flatte jusqu’à la cire ce qu’il fait, bien ou mal d’ailleurs, en cachant les dépenses que subissent et subiront les citoyens devenus inattentifs.

Devrions-nous parler de l’intimité ou de la personne de chacun ? A cette question, presque significative des aigris, chacun serait étonné s’il fallait en parler dans sa globalité, depuis le début, jusqu’au sens courageux d’aborder, par exemple, la vie de famille. Chacun comprendra ce que je veux dire. A ce jeu là, les comparaisons seraient flagrantes. Mais ne rentrons pas dans ce sale jeu, qui tournerait rapidement de façon attendue au mérite discret de certain. On le sait, Monsieur Ferrand sortirait vainqueur, sans vote cette fois, sur cette question là. Encore une fois. Il y a des pudeurs qui ne nécessitent pas, fort heureusement, l’intervention d’une presse déclassée.

Encore une fois, car Jean-Michel Ferrand gagne chaque fois. Pas une fois, par hasard, ni deux fois, par désistement, mais 20 ans, par volonté d’imposer des idées et des convictions auxquelles adhèrent les citoyens qui votent. Sans triangulaire. Sans lâcheté. Sans traitrise.

En bref, il reste une seule question : quelle est la crédibilité de certains journalistes qui se ridiculisent eux-mêmes en méprisant l’électeur ? Le mépris, sans jeu de mot, de son propre lecteur. Ainsi, la propagande idéologique de la pensée unique s’autodétruit. Le leurre n’a pas pris. Bien au contraire, un journaliste a contrarié son lecteur.

Cela est donc inquiétant. Doublement inquiétant. N’y aurait-il qu’une presse de propagande, ici, lorsqu’il s’agit d’élus minoritaires, doublée d’un voyeurisme vulgaire envers les vrais élus de la démocratie ? Certains journaux disparaissent, faute d’acheteurs, et on sait maintenant pourquoi.

Doublement inquiétant.