Est ce que parce qu'on est auteur de dessins dits humoristiques , on a le droit de manquer de respect envers des candidats quel qu'il soit?
Si des dessins peuvent faire sourire, les textes, par contre, peuvent être offensants .
Ce Monsieur, dont les idées communistes sont bien connues, faisait "sa campagne" contre les candidats RBM aux municipales 2014 en distribuant, sur le Marché en Mars 2014, un fascicule de dessins caricaturaux tout à fait déplacés et orduriers visant à salir un candidat et influencer les électeurs !
Y aura t'il une "sage" justice?
Y aura t'il un non lieu parce que la période était électorale ?
Une tolérance qui pourrait servir de mauvais exemple Tout serait il permis ?NON
Y aura t'il deux poids deux mesures parce qu'il s'agit de candidats FN/RBM?
Est ce que la liberté d'expression permet d'insulter les citoyens au nom de Charlie Hebdo?
Est ce que traiter de "salopard" de "scélérat" doit rentrer dans le langage commun des Français au nom de cette liberté d'expression? NON! Est ce injurieux? OUI!
Et après on s'étonne que la jeunesse n'ait plus de repère...n'ait plus aucun respect de la Société!
Un peu de moralité et de respect redoreraient un peu les blasons ternis de la politique.
Pour mémoire , Mme Arkilovitch PS avait été condamnée pour avoir diffamé Mr Ferrand Ump... Mme Arkilovitch avait parlé de corruption ..peut on dire n'importe quoi pour porter atteinte à l'honneur d'un candidat? Non!
Sur Vaucluse Matin ce jour
""François Cortegianni, journaliste, dessinateur et scénariste installé depuis très longtemps à Carpentras, comparaissait hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Carpentras pour “injure” contre Hervé de Lépinau.
Le jour des faits, le 21 mars
2014, ce dernier n’était pas encore élu au Département. Il était alors
candidat aux élections municipales à Carpentras, leader de la liste Bleu
Marine. Cela se passait un vendredi matin, jour du grand marché, à deux
jours du premier tour, devant le bar des Palmiers. Où François
Cortegianni et deux de ses amis ont distribué un fascicule de six
feuillets intitulé “Le Comtat à rebours”, dont les auteurs exprimaient
clairement leur opposition au Front National.
Hervé de Lépinau a
déposé plainte à partir d’un seul de ses feuillets dans lequel il
s’estime “injurié”. Le personnage dessiné, Hervé le Lapineau, y était
qualifié de scélérat, de salopard et d’imbécile.
L’affaire a été évoquée hier presque un an après les faits, à la suite de toute une série de renvois.
Hervé
de Lépinau demande 10 000 euros de dommages et intérêts, d’après une
jurisprudence de la cour d’appel de Nîmes concernant Jacques Bompard,
précise-t-il.
Pour la partie civile, Me Tanguy Berthouil s’est
attaché à démontrer que les qualificatifs incriminés visaient nommément
son client dans l’intention de lui nuire. « Les dessins m’ont fait rire,
mais pas le texte, où il n’y a aucun humour ! »
Le ministère public s’en remet à la sagesse du tribunal.
Le
bâtonnier Marc Geiger, pour la défense, explique que les mots ont été
sortis de leur contexte : « Hervé de Lépinau est-il visé personnellement
? Non ! Peut-il se sentir visé ? Oui. Est-ce injurieux ? Non ! »
Il
évoque la liberté d’expression, cite Charlie Hebdo et tous les procès
gagnés par l’hebdomadaire, demande au tribunal de reconnaître le droit à
la satire, et plaide la relaxe.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 11 juin prochain.
Par Michel REMBERT ""
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