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vendredi 23 mai 2014

Les quatre vérités de Richard Kitaeff: il quitte l'UMP trop en décalage avec le peuple de France

François Vaute, après des années actives de militantisme,  avait claqué la porte de l'UMP  suite au  parachutage de Julien Aubert, maintenant c'est Richard Kitaeff  qui fait part de sa colère.



"""Avignon : Richard Kitaeff quitte "l'UMP car elle a perdu le Nord"

Midilibre.fr
21/05/2014, 17 h 37 | Mis à jour le 21/05/2014, 18 h 49
Richard Kitaeff, conseiller municipal de Gordes démissionne de l'UMP.
Richard Kitaeff, conseiller municipal de Gordes démissionne de l'UMP.
Richard Kitaeff, conseiller municipal à Gordes  rend sa carte. Une nouvelle démission en raison du nouveau parachutage de Franck Allisio qui vient cette fois d'être nommé par Jean-François Copé, chargé de mission.
 "Je quitte l'UMP car elle a perdu le Nord".  Le Gordien, Richard Kitaeff pour se tirer d'une situation politique inextricable  vient de trancher le noeud gordien. L'élu vauclusien  annonce sa démission de l'UMP car il "ne souhaite plus cautionner les prochaines échéances électorales. Les motifs de ma démission sont clairs. Primo, le parachutage navrant de Franck Allisio dans le Vaucluse et secundo,  le décalage entre les soucis quotidiens des Français et les discours de la gouvernance actuelle de l'UMP".
Un soutien aux militants face à une manoeuvre politique de plus
Après réflexion avec ses amis, il agit à trois titres. En tant que délégué UMP de la cinquième circonscription, il adresse son soutien "aux militants de la première circonscription face à une manœuvre politicienne de plus. Celle-ci est criante d'injustice pour les publics qui sont observateurs de la vie politique. Je n'ai rien de personnel contre Franck mais cette combine vise à implanter le président national des Jeunes actifs dans un département où il n'a ni attaches familiales, ni activités professionnelles, ni domicile à son nom, ni racines. En agissant ainsi, l'UMP se décrédibilise auprès de ces militants partout en France en démontrant que rien ne sert d'être d'ici"et de militer dans les territoires." 
Un parachuté qui ne contacte même pas les militants
Sa seconde casquette est celle de délégué national des Jeunes actifs en charge de la presse et ancien vice-président aux fédérations. Richard Kitaeff pense que "ce parachutage est d'autant plus inélégant que Franck Allisio n'a même pas cherché à organiser une réunion ou à contacter ses militants, pourtant très nombreux dans le Vaucluse. Notre département l'avait pourtant aidé de façon plus que décisive à devenir président à l'époque."
Des parachutés encore dans l'avion
Le troisième titre est celui de délégué national des Jeunes populaires en charge de PACA-Corse. "Je m'associe à tous les responsables départementaux UMP qui s'opposent aux parachutages de ce genre, en cours dans notre région et dont certains sont encore dans l'avion. Quelle conception de la politique ! Et quel respect du fait territorial ! L'UMP pratique le contraire de ce qu'elle annonce depuis des années : le respect des jeunes talents du local, la morale en politique, l'émergence par le bas, la cohésion."
 Pas de jeunes compétents et entreprenants à Avignon ?
Et de s'interroger faussement : "Il n'y avait pas d'autres jeunes compétents et entreprenants à Avignon ? J'en vois au moins une vingtaine de moins de 40 ans - la limite d'âge des JA -. Après cet essai, nous lui déconseillerons de tenter un parachutage en Corse."
Le décalage entre la France et l'UMP
Mettant en perspective son attitude après un premier parachutage de Franck Allisio qui a figuré en neuvième position sur la liste de  Bernard Chaussegros laminée lors des dernières municipales, il fustige "le décalage entre l'UMP et la France. Personne ne peut sérieusement le contester, même les principaux dirigeants de l'UMP, en privé."
Tant de médiocrités dans les ambitions politiques
Pour le conseiller municipal de Gordes, "l'UMP n'a jamais atteint autant d'indécence langagière, autant de déconsidérations de la chose publique, autant d'excuses non-crédibles sur les affaires et autant de médiocrité dans les ambitions idéologiques. On s'est éloigné de toutes les attentes et de tous les publics. Sur les thèmes d'aujourd'hui, on répète jusqu'à la nausée des postulats politiques qui n'ont plus de sens. Sous Nicolas Sarkozy, des possibilités existaient pour que toutes les droites soient écoutées à l'UMP et pour que des méthodes opérationnelles se mettent en place. C'est à cette époque qu'un certain nombre de jeunes, de droite comme de gauche, apolitiques ou militants (tous non-conformistes) avaient fait le choix de s'engager de cette manière dans la "Majorité présidentielle". Malgré leur critique de ce qu'est devenue la politique, malgré leur distance vis-à-vis de l'image médiatique de l'ancien président, malgré leur rejet des clivages politiques erronés. Ce n'est plus d'actualité aujourd'hui et ce constat doit être interprété comme tel."
Un élu qui continue sans étiquette
Richard Kitaeff annonce qu'il se retire de ses trois fonctions pour regagner sa liberté d'action avant d'avertir : "Je continuerai mon action d'élu sans étiquette."""

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