OUVRIR LES YEUX

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

dimanche 13 mai 2012

Le choix d'une France sous la bannière bleu blanc rouge et non de drapeaux multiculturels

  y compris à Carpentras


"""Bloc-notes : la droite face aux leçons d'une défaite renouvelable

Faudra-t-il à la droite une autre défaite aux législatives de juin pour qu’elle se demande pourquoi une partie de son électorat lui tourne le dos ? Il a manqué un peu plus d’un million de voix à Nicolas Sarkozy (48,37 % contre 51,63 % à François Hollande) pour gagner une élection annoncée depuis des mois comme une vague socialiste. En réalité, le scrutin était gagnable, dans une société convertie majoritairement aux valeurs de la droite. Mais deux millions de Français ont préféré voter nul ou blanc, souvent dans le but de sanctionner un président ayant redécouvert trop tardivement son intérêt pour la nation. Si la plupart des leaders de l’UMP persistent, Alain Juppé en tête, à entretenir des pudeurs de chaisière dès que les mots immigration et communautarisme sont prononcés, ils peuvent être assurés de faire une croix sur l’électorat sensible à ces réalités.

La pensée médiatique, forte de son succès, fustige le discours "identitaire" tenu in extremis par Sarkozy sous l’influence de son conseiller, Patrick Buisson. C’est pourtant cette approche charnelle de la France qui lui a valu de retrouver des électeurs imperméables aux premières envolées sur le désendettement, la TVA sociale, le modèle allemand. Pour n’avoir pas suivi dès 2007 cette ligne obligeant à aborder les faiblesses de la cohésion nationale, Sarkozy a échoué de peu, vaincu par la défiance d’électeurs de Marine Le Pen et par l’opposition des cités.
 Serait-il "nauséabond" de défendre l’héritage humaniste européen, le legs des Lumières, l’esprit français et son mode de vie ? Ceux qui ne veulent pas que la France se dilue dans un multiculturalisme impensé voient désormais se raviver leurs craintes.

La droite doit parler de la crise économique; mais elle a trop à perdre pour ne pas s’interroger aussi sur ses propres réticences à protéger une civilisation affaiblie par la culpabilité et une xénophilie persuadée que tout est mieux venant d’ailleurs"""

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