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jeudi 5 juin 2014

Avignon : la tête de liste UMP Chaussegros est "ecoeuré et abattu" Il a demissionne.

 Compte tenu de la campagne "prestigieuse"du candidat socialiste Adolphe. Petits fours en musique etc...est ce que nous connaitrons le cout de sa campagne electorale?  Transparence oblige. Est ce que la financière Duval a fait partie des généreux donateurs? Et si Médiapart y mettait aussi son nez?

 

Un sacré Méli Mélo  dans les comptes de  Campagne de l'UMP.

Tout fini par se savoir et nous remercions Midi Libre  pour ses intéressants articles que nous  ne trouvons pas forcèment ailleurs....

On en viendrait à plaindre  Mr Chaussegros qui réalise qu'il est tombé dans un sacré traquenard---et le dindon de cette farce c'est lui -----qui va devoir mettre la main au portefeuille. Est ce qu'il y aura un appel  aux  dons  pour l'aider à payer?  Rien n'est moins sur ! Ses pseudo amis viendront ils à la rescousse? 

 

Avignon : les vraies raisons de la démission de l'UMP Bernard Chaussegros

 """Elu UMP à la ville et à l'agglomération d'Avignon, Bernard Chaussegros met un terme à ses mandats et à sa très brève carrière politique. L'homme d'affaires qui reconnaît lui-même avoir explosé ses dépenses électorales, a-t-il anticipé, le retour de la Commission nationale des comptes de campagne si elle le déclarait inéligible ? 


C'est le dernier acte d'un feuilleton ouvert depuis plus d'un an. Bernard Chaussegros a adressé par courriel ce mercredi matin 4 juin à la maire d'Avignon, Cécile Helle, et au président de l'agglomération du Grand Avignon, sa démission de ses mandats respectifs de conseiller municipal et de délégué communautaire.  Documents officieux
Son départ est à l'image d'une campagne électorale abracadantesque qui a torpillé la droite dans des luttes d'ego et des manœuvres d'appareil. L'ancienne tête de liste de l'UMP a préféré jeter l'éponge que de continuer à ferrailler. Il invoque officiellement des raisons d'agenda professionnel, mais officieusement il avait aussi eu vent que des documents ayant trait au financement de sa campagne avaient fuité.
Dépassement des coûts de campagne
L'association qui gérait les dépenses du candidat UMP a déposé le vendredi 30 mai dernier, le détail des 147.000 euros de factures, ventilés entre 180 et 200 chèques" précise son trésorier et mandataire, Jean-Pierre Bonnifay, le montant total autorisé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Bizarrement dans deux courriels envoyés à des membres de son équipe, Bernard Chaussegros, affirme que le coût réel explose le plafond légal autorisé : "Pour rappel cette campagne me coûte 250 000 euros, le remboursement partiel me fera perdre en net plus de 175 000 euros".
Des factures réglées par diverses sociétés
A l'arrivée, la note pourrait être encore plus salée. Pas sûr que la Commission rembourse en partie les frais déclarés. Dans des tableaux excels, Bernard Chaussegros énumère par ailleurs, sous le chapitre "réglé par mes structures" des factures que les magistrats pourraient estimer directement liées à la campagne. Notamment la mission avignonnaise d'un haut cadre, envoyé par l'UMP Paris, présenté comme un proche de Jean-François Copé, qui a laissé à des colistiers le souvenir d'un pompier pyromane, le tout pour 9200 euros (7000 euros d'honoraires + 2 200 euros de frais).
100.000 euros payés hors association, 26 100 euros en espèces
Bernard Chaussegros ajoute également les factures de sociétés de création de site numérique (3 851 euros), de conseils (1047 euros + 4 934 euros) de billets de trains TGV ( 5 629 euros), des parts prises dans des clubs sportifs Avignonnais, pour un total global de 99 966 euros, payés hors association sans compter les règlements pointés en "espèces" à du personnel employé pour la campagne, dont son chauffeur (9 000 euros), ou un collaborateur à la permanence, (2 600 euros)...Total du cash 26 100 euros !
Philippe Marcucci réagit
Interrogé, Bernard Chaussegros, ne dément pas l'authenticité de tels documents. Au bord du "nervous breakdown", il se dit "écoeuré" et "dégoûté" de ce nouveau coup de poignard dont le manche ne peut être tenu, est-il persuadé, que par des proches de son camp. "Je suis extrêmement perplexe", déclare son directeur de campagne Philippe Marcucci, qui devrait lui succéder au Grand Avignon, et dont l'épouse était présidente de l'association de financement de campagne. "Pour moi tous les gens qui gravitaient autour de nous pour nous donner un coup de pouce, étaient là par amitié. Je ne vois pas à quoi cette terrible explosion des comptes aurait servi. Je ne crois pas non plus à une manipulation.Y-a-t-il eu confusion entre ces dépenses électorales et personnelles ? Il va falloir qu'on rame derrière pour retrouver de la crédibilité. Ça va être terriblement compliqué".
Une addition finale encore plus salée
L'ancien responsable de la campagne, conclut par une remarque qui tue : "si j'avais besoin de faire une comptabilité occulte, elle serait dans ma tête". Lassé d'être guignolisé et de se trouver tourner en dérision, Bernard Chaussegros peut se mordre les doigts, ou ce qu'il en reste. Sa démission ne change rien au problème, si ses comptes de campagne sont rejetés, et qu'il est déclaré inéligible, il lui faudra rajouter 70.000 euros à l'addition finale, car la commission remboursera un peu moins que la moitié du plafond des dépenses. C'est cher payé l'investiture UMP et le parachutage. En espérant que la chute ne soit pas encore plus dure. 
Un point commun partagé avec Nanard
Un natif de Pertuis, naïf et malhabile qui atterrit en terra incognita reste un parigot dans un marigot. "Je ne me compare pas à Tapie, souffle Bernard Chaussegros, mais comme lui je dis "que je ne ferai jamais plus de politique". Cette fois on peut croire sur parole le Nanard local.""

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