OUVRIR LES YEUX

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

dimanche 2 novembre 2014

Les vieux C.. les fachos ne sont pas là ou l'on voudrait bien nous le faire croire







robert-menard

ho… Pas de ça chez nous ! »
Il y a la chasse au renard, vieille tradition de vènerie royale, et puis en plus trash, il y a la chasse au… Ménard, nouveau sport à la mode dans le landerneau de la presse bien-pensante, depuis que Robert a été élu maire de Béziers. La chasse au Ménard est ouverte toute l’année, elle traque les moindres faits et gestes de notre gibier de potence et se propage également à tous les vilains petits canards qui se revendiquent de sa proximité. Oyez, oyez, braves gens, la nouvelle Inquisition est en marche. Au pays des cathares, Michel Cardoze en sait quelque chose : les « amalgames désagréables » de ses détracteurs, la pression exercée sur lui et ses proches ont conduit l’ancien journaliste-poète de TF1 à mettre fin à ses fonctions de conseiller culturel du maire de Béziers.
C’est pire qu’Ebola ! En contact de près ou de loin avec Robert Ménard, vous êtes mis systématiquement en quarantaine ou condamné à l’autodafé du silence. C’est ce qui m’arrive en ce moment pour avoir demandé au fondateur de Reporters sans Frontières (et de Boulevard Voltaire) de signer la préface de mon livre Un Alsacien en colère qui vient de paraître. Mon éditeur essuie refus, annulations ou fin de non-recevoir pour les débats qui étaient prévus autour de sa parution. « Robert Ménard, vous n’y pensez pas… Ah non, pas lui, ce facho… Pas de ça chez nous ! » excommunie-t-on à tour de bras dans la capitale alsacienne.
Réac, voire « facho », le mot est lâché et les balles sifflent de tous les côtés, quand les djihadistes de la pensée unique décident de vous mettre en joue. On vous traite de lepéniste – ils n’ont que ce mot à la bouche –, au mieux de vieux con, une invective que je prends volontiers pour un compliment : « vieux con » et même fier de l’être face aux jeunes « cons de la dernière averse », comme le chante si joliment Brassens, qui en connaissait un rayon sur la connerie humaine et sur la censure des a priori
Alors au risque d’émouvoir les frelons de la pensée unique et de défriser les progressistes aux idées courtes, je persiste et signe : merci à Robert Ménard d’avoir bien voulu signer la préface de mon bouquin, même si au lieu des « trompettes de la renommée » il doit connaître l’autodafé du silence…

José Meidinger sur Boulevard Voltaire

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