OUVRIR LES YEUX

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

mercredi 25 décembre 2013

NOEL. Des siècles d'histoire de traditions et de civiliation...retrouvons notre identité

 Retrouvons notre identité et ne nous laissons pas confisquer nos traditions et coutumes sous prétexte que la France est le pays des droits de l'Homme où tout peut se permettre, il y a des droits, certes, mais des devoirs.


""Si le fait religieux relève du domaine privé, Noël est de ces fêtes qui transcendent les clivages habituels et font partie du patrimoine culturel collectif.
Que l’on soit croyant ou non, que l’on soit pratiquant ou non, nul ne peut – sauf à dessein malveillant – ignorer l’importance de l’influence de la chrétienté sur le développement de nos sociétés européennes.
À ceux qui voudraient faire enlever nos sapins et nos crèches, à ceux qui s’offusquent des marques encore visibles de nos racines, je propose d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. À l’argumentaire pervers de la laïcité faite loi, j’oppose 1 500 ans de traditions et de civilisation. Alain Peyrefitte, en citant l’allocution du général de Gaulle du 5 mars 1959, nous renvoie à certaines notions fondamentales aujourd’hui passées sous silence : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! »

En cette période de grande déculturation et de destruction des repères traditionnels, il est devenu plus que jamais nécessaire de rappeler aux enfants que nous célébrons, le 25 décembre, la naissance du Christ, fils de Dieu, et non pas quelque dieu païen de la consommation de produits festifs ou de l’enrichissement de fabricants de jeux vidéo asiatiques. Noël est un appel au partage, à l’amour et à la fraternité, loin des notions mercantiles et matérialistes qui font notre bonheur immédiat et notre malheur à venir.
Nous sommes des femmes et des hommes, avec nos cultures et nos traditions, nos croyances et nos valeurs avant d’être des consommateurs serviles, interchangeables et sans identité.
Joyeux Noël à toutes et à tous !""

3 commentaires:

Anonyme a dit…

beaucoup de maires ,comme par exemple votre maire de Carpentras confondent festivités de Noel , avec le carnaval. Je suis passé par votre ville et j'ai été , disons, étonnée de voir ce style de spectacles .. Mais il faut bien amuser le bon peuple pour lui eviter de penser à la brioche .

Anonyme a dit…

LA TRADITION DU CACHIO FIO!

il s'agit,en Provence, en cette veille de Noél de déposer dans l’âtre une buche d'arbre fruitier qui devra durer le temps des fêtes .. Le plus jeune de le famille et le plus ancien la portent jusqu'au feu et avant de la déposer, le plus ancien l'arrose avec du vin cuit et termine sa prière par:

--"Que fasse la gràce de nous fague la graci de veire l'an que vèn,e se noun sian pas mai, que noun fuguen pas mens!-"

(Que Dieu nous fasse la grâce de voir l' an prochain .et si nous ne sommes pas un de plus , que nous ne soyons pas moins )

Anonyme a dit…

À Strasbourg, ni merguez ni kebab au marché de Noël !




Christkindel


Le 24 décembre 2013
Célébrer Noël ou Weihnachten (la nuit sacrée) en terre rhénane, c’est revenir à l’enchantement des premiers Noëls de notre enfance…















Tant bien que mal, Strasbourg s’accroche mordicus à son image de capitale européenne que lui dispute sa rivale bruxelloise. Mais s’il est un titre homologué que personne ne conteste à la ville alsacienne, c’est sans aucun doute celui de capitale de Noël. Avec son scintillant marché de Noël à nul autre pareil, c’est un concept que Strasbourg exporte dans le monde entier depuis qu’elle a renoué avec la tradition la plus authentique. Après Tokyo l’année dernière, c’est à Moscou que les artisans alsaciens viennent de livrer, clés en main, un marché de Noël qui ne renie pas ses origines…

Ces origines sont à la fois païennes et chrétiennes, germaniques assurément – c’est à Nuremberg qu’est né le premier marché de Noël il y a quatre siècles – et ses identifiants strasbourgeois affichent clairement la couleur. Ici, pas de « laïcisation » édulcorée de l’appellation marché de Noël rebaptisée parfois « Parfums d’hiver » à Amiens ou « Soleils d’hiver » à Angers, pour ne pas froisser imams ou rabbins en pétard. À Strasbourg, de surcroît, le « Christkindelsmärik » de la place Broglie rappelle sans complexe et en lettres étincelantes sa dénomination initiale : « Marché de l’enfant Jésus ». Car à l’origine en Alsace, ce n’était pas Santa Claus, le père Noël Coca-Cola, mais l’enfant Jésus en personne qui venait combler nos chères têtes blondes au pied du sapin… C’est encore – le choix du lieu est volontaire – autour de la cathédrale de Strasbourg, tour à tour protestante puis catholique, que les échoppes en bois de sapin, décorées de gui et de houx, proposent crèches et santons, guirlandes, boules de Noël, icones peintes de Biélorussie et miniatures en cristal des souffleurs de verre de Meisenthal. Plus loin, la place du Temple-Neuf (protestant) accueille le marché des saveurs avec ses parfums de cannelle, de barbe à papa et de vin chaud, de nougat et de pain d’épices au miel…

Cette année, la municipalité a fixé un nouveau règlement : certains produits qui ne correspondent pas à l’image de Noël ne sont plus autorisés. Cette « charte qualité » entend faire la chasse aux churros, hot-dogs, gadgets chinois et autres figurines fantaisistes sans rapport direct avec la région ou les traditions européennes. Ni merguez, kebab halal, falafels ou plats exotiques, mais des produits du terroir : miels des forêts vosgiennes ou de Forêt-Noire, gaufres du plat pays flamand, fougasses provençales… On s’y régale de flammekueche alsaciennes, de presskopf ou de foie gras, de bredele (petits gâteaux secs de Noël), de bières d’abbaye ou de sucettes à l’anis que même France Gall aurait appréciées… Une discrète ambiance musicale de chants traditionnels – Stille Nacht plutôt que Jingle Bells – accompagne votre périple vers le marché des sapins de Noël, épicéas des vallées vosgiennes, que les réfugiés alsaciens après 1870 avaient fait connaître à leurs compatriotes de « l’intérieur ».

UN EXEMPLE POUR NOTRE VILLE !!!