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« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

mercredi 16 avril 2014

Grand Avignon la dédiabolisation du Front national porte ici très concrètement ses fruits.

Si à Carpentras, le RBM semble donner de l'urticaire à Julien Aubert, d'autres moins sectaires semblent plus ouverts.  Rien n'inquiète le Président Roubaud  seul l’intérêt général va primer.  Des leçons à suivre....

 

 

"""Grand Avignon


AVIGNON / PUBLIÉ LE VENDREDI 11/04/2014 À 05H17
La première séance du conseil a vu le FN voter UMP, et vice-versa. J-M. Roubaud "veut laisser la politique à la porte"
Politique - Grand Avignon : le consensus poussé à l'extrême
Le nouveau président du Grand Avignon Jean-Marc Roubaud (à gauche) serre la main de Joris Hébrard (FN), élu 2e vice-président avec les voix de l'UMP, sous le regard de Cécile Helle.
PHOTO CYRIL HIÉLYé""
Il y a quelques années, l'élection d'un candidat UMP avec les voix du Front national aurait fait bien plus de bruit. Et l'élection d'un candidat FN avec les voix de l'UMP encore plus. Mais mercredi soir, ni indignation ni quolibet n'ont émaillé la première séance du nouveau conseil communautaire.
L'installation de Jean-Marc Roubaud dans le fauteuil de président, après qu'il a fait le plein des voix d'extrême droite, a largement été saluée par les élus et un public venu en nombre garnir la salle polyvalente de Montfavet. Le maire FN du Pontet Joris Hébrard a quant à lui été proclamé 2e vice-président sous des applaudissements certes plus timides, mais sans qu'aucune huée ne les entache. C'est que les 30 élus de la droite classique lui avaient accordé ses suffrages comme un seul homme.
Finie la chambre d'enregistrement
Le déroulement de cette élection débouche sur un double constat.
- Le premier, c'est que l'opération dédiabolisation du Front national porte ici très concrètement ses fruits. Elles sont loin, les élections régionales de 1998 qui avaient vu les présidents RPR et UDF élus avec les voix du FN immédiatement exclus de leur parti .
- Deuxième enseignement : le conseil communautaire reste bien plus étanche aux clivages politiques que les autres assemblées locales et nationales. Un exemple est en ce sens criant. Bernard Chaussegros, candidat UMP malheureux à Avignon, a fermement maintenu la digue qui le sépare du FN sur le front municipal. Mais mercredi, il a reconnu sans sourciller avoir voté Joris Hébrard pour la 2e vice-présidence de l'agglo. Ce dernier a ainsi obtenu le même nombre de voix (43 sur 72) que Jean-Marc Roubaud au moment du scrutin "présidentiel". L'existence d'un accord préalable UMP-FN relève donc de l'évidence mathématique. Mais Jean-Marc Roubaud s'en défend et insiste : "Le conseil communautaire fait un travail technique, pas politique". Il y a malgré tout peu de chance que le Grand Avignon continue de ressembler, comme dans l'ancienne mandature, à une chambre d'enregistrement où les élus suivent docilement les consignes de la gouvernance.
Le voeu pieux de consensus formulé par Jean-Marc Roubaud risque d'être mis à l'épreuve. D'abord par la gauche à la tête de laquelle Cécile Helle est loin d'avoir renoncé à faire entendre sa voix d'anti-tram, de pro-gratuité des transports en commun et de militante de la régie publique de l'eau. Ensuite par le Front national, qui a prévenu qu'il n'avait pas donné par son vote "un blanc-seing" à Jean-Marc Roubaud et qu'il jouerait "pleinement son rôle d'opposition". C'est donc bien l'extrême droite et ses 11 conseillers communautaires qui détiendront les clés de la majorité absolue. Une position d'arbitre dont le FN se serait bien passé mais dont il va forcément user.


Jean-Marc Roubaud : "Rien ne m'inquiète"

Dans les prochaines semaines, vous allez présenter au conseil communautaire un programme de développement pour le Grand Avignon. Quelles en seront les grandes lignes ? J'ai quelques pistes mais c'est un peu tôt pour les dévoiler. Je veux d'abord en parler avec les conseillers communautaires car je ne veux pas donner l'impression que j'ai tout décidé tout seul.
Vous êtes favorable au projet de tramway mais vous vous êtes dit prêt à rouvrir le dossier. Seriez-vous prêt à lui faire prendre du retard, voire à y renoncer ? J'ai noté qu'Avignon et Le Pontet, les deux plus grosses villes de l'agglomération, sont contre. Donc je ne vois pas comment on peut faire l'impasse sur une remise à plat de ce dossier. En même temps, je ne peux pas anticiper sur ce que donnera la concertation avec tous les conseillers communautaires. Pour ce qui est du retard que cela pourrait engendrer, sachez qu'on ne va pas non plus faire de cette concertation un feuilleton de six mois.
Lors des votes, vous aurez besoin du FN pour obtenir une majorité absolue. Cela vous inquiète ? Il n'y a rien qui m'inquiète. Nous avons (la droite, Ndlr) 31 voix donc une majorité (ndlr : la majorité absolue est à 37). Pour mon élection, on est allé chercher personne, j'ai simplement recueilli les voix de conseillers communautaires. Je veux que tout le monde laisse à la porte sa casquette politique.

Source Nouvel Obs
Romain Fauvet
 
 

 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Les elus intelligents et responsables ne craignent rien ...

Anonyme a dit…

BONJOUR SOUS UN CIEL GRIS

APRES MOURAD C’EST LE TOUR DE MOHED !!!!!!!

Elections algériennes en France, un nouveau symptôme de la crise de l'intégration
800 000 Algériens sont appelés aux urnes dans l'hexagone. Pour Guylain Chevrier (membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l'Intégration 2010-2013,) certains médias français manifestent une complaisance envers le patriotisme algérien qu'ils fustigent quand il est français !!!
On fait des reportages sur la campagne du vote des Algériens de France qui se déroule sur plusieurs jours jusqu'au 17 avril avec le plus grand sérieux. 800.000 Algériens sont censés être appelés aux urnes dans l'hexagone. Si on critique la politique du Président Bouteflika qui se représente pour un énième mandat, on ne s'autorise pas à critiquer l'Algérie et ses symboles, traitant le rapport des Algériens à leur nation pratiquement comme sacré. Les drapeaux algériens fleurissent dans certains quartiers parisiens sans provoquer la moindre réaction face à cette affection exprimée de leur attachement à leur terre d'origine
On peut à cette occasion entendre des Algériens de France expliquer que, quel que soit le pays où ils vivent, ils resteront des Algériens. Ce qui en dit long au passage sur l'état de l'intégration républicaine et ce que leur renvoie l'idée de nation française.
La preuve par le RUGBY !!
Deux Présidents de club Français font « la une » en annonçant qu’ils entendaient donner une leçon de civisme aux « autochtones Biterrois » qui avaient voté massivement pour leur nouveau Maire Robert MENARD ! La punition :ne pas faire jouer leur équipe de Rugby (Toulon et Montpellier) à BEZIERS !!!!
Rappelons à ces Messieurs qu’ils gagnent beaucoup d’argent en France et pas dans leurs pays d’origine !!Qu’il est beaucoup plus simple de faire le « beau » en France sous Hollande et Valls que sous le FLN et Bouteflika ! Pour en terminer rappelons que les Français non pas besoin de donneurs de « leçons »milliardaires tous les Deux ! Donneurs de leçons qui ont purement et simplement oublié que « leur terre natale et leurs frères »crèvent de faim et que leurs compétences seraient très appréciées dans les « paradis » que sont leurs terres d’Origines !
Le président du club de rugby de Montpellier, Mohed Altrad, a rejoint son homologue toulonnais Mourad Boudjellal dans la polémique. Depuis l'élection de Robert Ménard, il ne veut plus que son équipe joue à Béziers.
Montpellier, comme Toulon, fait front... Le président du club de rugby de Montpellier, Mohed Altrad, a rejoint son homologue toulonnais Mourad Boudjellal dans la polémique lancée à l’entre-deux-tours.
Le président varois avait en effet menacé de ne pas venir disputer un match programmé à la Méditerranée si Robert Ménard était élu maire de la ville.
Altrad ne veut pas voir Montpellier jouer devant les Biterrois
Mohed Altrad, interrogé par Rugbyrama, ne dit pas autre chose et chante les louanges du boss toulonnais : "On n’a pas le même parcours, c’est un garçon qui réagit vite, mais c’est un type sain. Sa langue va parfois plus vite qu’il ne faudrait. Face au racisme, à la xénophobie, moi je suis pour la fraternité, la solidarité, d’ailleurs ce sont des valeurs du rugby. À Béziers, ils ont voté Ménard car ils aiment plus les uns ou les autres. Je ne suis donc pas prêt non plus à aller jouer devant eux."
Une position qui devrait essuyer une autre pluie de réactions.
Chiche …Au lieu de venir à Béziers ; proposons à MOHED de faire réaliser une tournée de son équipe en Algérie, en Tunisie ou au Maroc………

Anonyme a dit…

Est- t-il vrai qu'une rencontre « secrète » a eu lieu à Carpentras lors de la visite de Manuel VALLS (avant le 1ER TOUR), étaient présent dans le sillage du Ministre de l’Intérieur de l’époque : Francis et les barons de l'UMP locale. Le maintien au deuxième tour de la législative Mme Arkilovitch candidate PS et l’élection de Marion LE PEN a permis de celer à cette réunion « tout sauf le RBM/FN ! »Si cette réunion est avérée (mais il n’y a pas de feu sans flammes….) cela expliquerai les « magouilles, maintien au 2ieme tour du candidat UMP archi-battu ….etc… » et l’élection surprise de la COVE !!

Anonyme a dit…

Bonjour sous un ciel « gris »
Imaginons lire « Un prête de telle église, un Rabbin de telle synagogue »…..Nous aurions eu un grand « feu d’artifice Républicain » de la Presse Nationale et des chaines télé habituelles « spécialistes » de la repentance en marche arrière !!!
Un directeur de mosquée jugé pour proxénétisme
En vingt ans, Abdelslam Bahiad était devenu un notable à Orange. Directeur de la mosquée, reconnu et respecté, mais aussi un homme aux affaires florissantes, propriétaire de commerces, du bar “Le France” et de nombreux appartements dans toute la ville. Un patrimoine qu’il gérait avec ses quatre fils, en véritable chef de clan.
Enquête ouverte en 2007
Un clan qui a explosé le 23 juin 2009, quand Abdelslam Bahiad est interpellé avec ses fils par la police judiciaire. Tous sont mis en examen pour proxénétisme aggravé, blanchiment et immigration clandestine. Après plusieurs années d’instructions, ils comparaissent aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Carpentras.
Une enquête avait été ouverte en 2007, après le témoignage d’une jeune femme marocaine expliquant que le clan organisait le voyage en France de nombreuses filles depuis le Maroc pour les prostituer à Orange. Le clan aurait alors mis sur pied un véritable réseau de prostitution et de blanchiment d’argent dont le quartier général était le bar “Le France” et les appartements de la famille où les filles étaient contraintes de faire leurs passes.