OUVRIR LES YEUX

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

jeudi 26 mars 2015

La déconfiture de l'Ump du Vaucluse qui voient "des barons" élus depuis plus de 30 ans tomber au 1 er tour

 Article complet sur le Valeurs Actuelles de cette semaine    http://www.valeursactuelles.com/politique-le-departement-du-vaucluse-le-tombeau-de-lumps-51657
 La

""""Le même jour, à des dizaines de kilomètres de là, l’heure n’est pas à la fête. Côté UMP, Olivier Surles et Yannick Cuer battent le pavé dans le canton d’Orange pour essayer d’enrayer cette mécanique infernale. Jeunes, fringants, les deux candidats ont tout misé sur la « proximité » dans leur campagne. « On essaie d’expliquer qu’il existe une alternative à l’extrême droite dans le canton, qu’il ne faut pas se laisser bouffer », insiste Olivier Surles avec sa pointe d’accent chantant. D’une exploitation agricole, handicapée par l’absence de gué pour traverser l’Aigues, à la colline d’Orange, joyau archéologique qu’ils estiment sous-exploité par l’actuelle municipalité, les deux candidats déclinent un discours qu’on sent empreint de fatalisme. La déception vient d’en haut. « Les ténors parisiens ont peur de s’afficher avec des perdants. Ils attendent qu’on fasse nos preuves », avancent-ils pour expliquer que le seul Christian Estrosi se soit fendu d’un déplacement pour soutenir les candidats UMP. Les kamikazes attendaient la visite de Laurent Wauquiez, qui n’a pas pu dégager un créneau dans son emploi du temps de secrétaire général. Sur cette terre de mission désertée depuis 2012 par l’ancien ministre Thierry Mariani, où l’UMP agonise, coincée entre le marteau Front national et l’enclume de l’ultra implantée Ligue du Sud de Jacques Bompard, la droite lutte contre sa propre euthanasie. Dans le canton de Bollène, où se présente Marie-Claude Bompard, l’épouse du député, l’UMP n’a même pas présenté de binôme. Les candidats ne comptent plus les anciens électeurs du RPR passés au FN qu’ils croisent sur les marchés. « Il y a le feu et on regarde la maison brûler », philosophent-ils en citant Chirac. Le 22 mars, ils recueilleront un peu plus de 2 000 votes et 18,5 % des voix. « La proximité n’a pas joué », se désolera Surles. Et au second tour, s’affrontent les candidats du Front national et de la Ligue du Sud…"""

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