OUVRIR LES YEUX

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

vendredi 10 avril 2015

Peut-on rire de tout? Peut-on dire n'importe quoi? Non! Chaque candidat a droit au respect

 Est ce que parce qu'on est auteur de dessins dits humoristiques , on a le  droit de manquer de respect  envers des candidats quel qu'il soit?

Si des dessins peuvent faire sourire, les textes, par contre, peuvent être offensants .

Ce Monsieur, dont les idées communistes sont bien connues, faisait "sa campagne" contre les candidats RBM aux municipales 2014 en distribuant, sur le Marché en Mars 2014,  un fascicule de dessins caricaturaux  tout à fait déplacés et orduriers visant à salir un candidat et influencer les électeurs ! 


Y aura t'il une "sage" justice?
 Y aura t'il un non lieu  parce que la période était électorale ?
 Une tolérance qui pourrait  servir de mauvais exemple  Tout serait il permis ?NON
  Y aura t'il deux poids deux mesures parce qu'il s'agit de candidats FN/RBM? 

Est ce que la liberté d'expression permet d'insulter les citoyens  au nom de Charlie Hebdo?
Est ce que traiter de "salopard" de "scélérat" doit rentrer dans le langage commun des Français au nom de cette liberté d'expression? NON! Est ce injurieux? OUI!

Et après on s'étonne que la jeunesse n'ait plus de repère...n'ait plus aucun respect de la Société!
Un peu de moralité et de  respect redoreraient un peu les blasons ternis de la politique.

Pour mémoire , Mme Arkilovitch  PS avait été condamnée pour avoir  diffamé Mr Ferrand  Ump... Mme Arkilovitch avait parlé de corruption ..peut on dire n'importe quoi pour porter atteinte à  l'honneur d'un candidat? Non! 



 Sur Vaucluse Matin ce jour

""François Cortegianni, journaliste, dessinateur et scénariste installé depuis très longtemps à Carpentras, comparaissait hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Carpentras pour “injure” contre Hervé de Lépinau.

Le  jour des faits, le 21 mars 2014, ce dernier n’était pas encore élu au Département. Il était alors candidat aux élections municipales à Carpentras, leader de la liste Bleu Marine. Cela se passait un vendredi matin, jour du grand marché, à deux jours du premier tour, devant le bar des Palmiers. Où François Cortegianni et deux de ses amis ont distribué un fascicule de six feuillets intitulé “Le Comtat à rebours”, dont les auteurs exprimaient clairement leur opposition au Front National.
Hervé de Lépinau a déposé plainte à partir d’un seul de ses feuillets dans lequel il s’estime “injurié”. Le personnage dessiné, Hervé le Lapineau, y était qualifié de scélérat, de salopard et d’imbécile.
L’affaire a été évoquée hier presque un an après les faits, à la suite de toute une série de renvois.
Hervé de Lépinau demande 10 000 euros de dommages et intérêts, d’après une jurisprudence de la cour d’appel de Nîmes concernant Jacques Bompard, précise-t-il.
Pour la partie civile, Me Tanguy Berthouil s’est attaché à démontrer que les qualificatifs incriminés visaient nommément son client dans l’intention de lui nuire. « Les dessins m’ont fait rire, mais pas le texte, où il n’y a aucun humour ! »
Le ministère public s’en remet à la sagesse du tribunal.
Le bâtonnier Marc Geiger, pour la défense, explique que les mots ont été sortis de leur contexte : « Hervé de Lépinau est-il visé personnellement ? Non ! Peut-il se sentir visé ? Oui. Est-ce injurieux ? Non ! »
Il évoque la liberté d’expression, cite Charlie Hebdo et tous les procès gagnés par l’hebdomadaire, demande au tribunal de reconnaître le droit à la satire, et plaide la relaxe.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 11 juin prochain.
Par Michel REMBERT ""

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