Attaque de l'Eglise Catholique sans discernement

""Il est fréquent sur notre blog, de souligner les effets néfastes du terrorisme intellectuel des vestales de la pensée unique.

Il se passe ne ce moment une sorte de chasse aux sorcières de ce genre envers l'Eglise Catholique et son pasteur Benoît XVI, qui ne peut laisser indifférents ceux qui souhaitent voir se maintenir l'Ethique de notre religion, laquelle a façonné depuis plusieurs siècles la part la plus importante de notre identité.

Les attaques virulentes en cause, appellent plusieurs réflexions :

Il est exclu ici de défendre ou même de tenter de justifier la pédophilie, masculine ou féminine. Il s'agit d'un comportement pervers, au delà même d'une forme de bestialité qu'on ne retrouve dans aucune autre espèce. Ce comportement appelle les sanctions les plus graves, car il est contre nature et déstructure définitivement la personnalité de ses victimes.

Il est intéressant de noter que la polémique lancée contre notre Pape, est née de sa décision en 2001, de ne plus masquer les égarements d'un petit nombre de prêtres et de les laisser juger par les lois civiles, la nature du délit ne relève pas de leur état clérical mais de leur condition d'hommes. Cela concerne en outre des faits qui se sont déroulés il y a près de vingt ans. En France, sur environ 20 000 prêtres, une trentaine seulement sont visés ; il ne s'agit donc pas d'une dérive tenant à leur fonction, ou à une quelconque permissivité de l'Eglise. Le tort de la hiérarchie a été de croire naïvement à une rédemption des coupables par le simple rappel de leurs vœux d'ordination.

Il n'y a pas davantage de lien avec le célibat qui reste leur règle, même si les conditions de son instauration ont largement évolué depuis le Concile de Trente. De nombreuses études démontrent que 80% des actes de pédophilie sont le fait d'individus vivant en couple. Subsidiairement, c'est rarissime chez les couples homosexuels, simple point d'analyse qui ne tend pas à la promotion de ce choix de vie.

Sans que cela soit une excuse, la pédophilie n'est pas le "privilège" de la fonction cléricale. Nous avons connu déjà des vagues du même type, seul moyen de "sortir le loup du bois" à l'égard des enseignants, animateurs de mouvements de jeunes ou autres. Il est évident que cette dérive morale trouve à s'exprimer davantage lorsque les pervers sont en contact avec la population de leurs victimes potentielles. En parallèle, on découvre le plus grand nombre de pyromanes chez les pompiers, sans que cette noble profession doive supporter la moindre suspicion.

Enfin, il est évident que ce scandale blesse l'Eglise, d'une manière beaucoup plus profonde que ses contempteurs. Ils délaisseront bientôt ce sujet pour voler vers un autre, qui leur permettra de conforter leur "autorité morale". Il fut un temps où on ne "tirait pas sur les ambulances" !

Car tout de même, quel crédit peut on accorder à une caste qui a défendu avec la plus grande vigueur les écrits, véritables incitations au crime, de MM Cohn Bendit ou Frédéric Miterrand sur ce thème, et déclenché, avec le soutien de plusieurs politiciens français, d'importantes campagnes d'opinion pour protéger Mr Roman Polanski, auteur confondu et condamné pour actes pédophiles par la justice américaine. Ces gens là ont-ils un statut exonératoire différent de celui des prêtres, dont l'immense majorité, malgré de faibles moyens matériels, se consacre à réconforter et soulager tous ceux qui souffrent ?

On peut également marquer son étonnement en voyant certains dignitaires juifs revendiquer une sorte de "monopole" de la victimisation du fait de leur état ou condition religieuse. Les faits atroces dont leur peuple a été victime, trouvaient leur cause dans la démence mortifère d'un tyran du XX° siècle, mais pas seulement. D'une part, ils ne furent pas les seuls hélas à souffrir un véritable génocide, les arméniens et les roms subirent aussi les effets de délires démentiels de débiles sanguinaires. Doit on rappeler aussi que des catholiques subissent les pires exactions dans de nombreux pays en ce moment même, du simple fait de leurs croyances. D'autre part, leur malheur a été la conséquence dramatique d'une lente évolution pernicieuse des mentalités depuis la fin du XIX° siècle à l'égard des juifs. L'affaire Dreyfus, qui nous touche nous Carpentrassiens puisque l'intéressé a vécu quelques temps dans notre ville après sa réhabilitation, en est un indice marquant pour notre pays.

Quelle différence de nature ou de degré y a-t-il, avec le dénigrement progressif des catholiques que nous vivons depuis de nombreuses années ?""