Rejoindre la France, Rentrer chez soi!

RENTRER chez soi, rejoindre la France.

Depuis bien longtemps ce sentiment d’appartenir à une nation n’avait à ce point été ressenti.
Ces quelques 150 000 personnes partis hors de France pour des vacances Pascales n’avaient qu’une idée, revenir chez la mère Patrie par n’importe quel moyen.

On pourrait répondre à la question « qu’est ce qu’être Français , aujourd’hui ‘‘ C’est une envie irrésistible de rejoindre la terre de France, de ne se sentir chez soi que sur cette terre même si ce n’est pas forcément la terre de nos ancêtres.

Aux portes de la France, les quelques milliers de « naufragés » ne se sont sentis en sécurité qu’une fois cette porte passée…
c’est aussi un message d’espérance que je voudrai transmettre à ceux qui ne veulent pas ou ne savent pas encore sur quelle terre jeter définitivement leur ancre….

Ces événements ont pu mettre en évidence les lacunes et les fragilités économiques de notre pays.
Si des événements beaucoup plus graves secouaient nos pays, est ce que chacun d’entre eux serait à même d’être autonome ?
Est ce que par l'absence de produits semi ou totalement manufacturés fabriqués dans notre pays, nous ne verrions pas apparaître des files d’attente pour obtenir des tickets de rationnement de produits "étrangers"?
Est que notre agricultures étouffée par l’arrivée de fruits, légumes, céréales, viandes et laitages d’autres pays pourraient encore nourrir, SEULE, notre population tant le tissu agricole se réduit à peau de chagrin ? Non
Est ce que le tissu national industriel de production pourrait répondre à la demande ? Non

Ces événements pourraient amener nos décideurs politiques à réfléchir sur les dangers d’une mondialisation à outrance et prendre leur responsabilité pour que notre pays soit autonome.
(Je ne veux pas dire qu’il soit autarcique )Et à avoir une attitude prudente sur des choix politiques comme le danger que représente la délocalisation de pans entiers de notre économie qu’elle soit industrielle ou agricole.

La préférence nationale devrait être incontournable quitte à privilégier la consommation de produits locaux par des incitations fiscales et taxer les produits venant hors d’Europe majoritairement.
(le nouvel étiquetage faisant étant de l'équivalent CO2 ne sera pas incitatif pour le consommateur)

Ces événements permettent aussi de souligner le manque de solidarité de certains syndicats égoïstes qui n’avaient en tête que de défendre leurs propres privilèges sectoriels ,quitte à laisser choir des familles sur les quais de gare sans aucun état d’âme! Honte à eux !
Quant à ceux qui ont crié que le principe de précaution était trop important aurait-il fallu que des avions s’écrasent avec des centaines de morts pour que leurs esprits étriqués se rendent à la raison ?
D'autant que des analyses récentes montrent bien l'impact dangereux qu'auraient pu avoir les composants de ces cendres volcaniques sur les moteurs des avions.

Les Etats ont pris des décisions sages, c’était leur devoir.