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« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

lundi 28 juillet 2014

SENATORIALES DU 28 SEPTEMBRE 2014: CARPENTRAS 35 grands electeurs

  Alain Milon , ce gaulliste se dit "de droite en matière économique, mais de gauche en matière de politique sociale"

Comme si la droite était stérile en matière de politique sociale!!!

C'est un peu comme lorsque les socialistes disent que le coeur n'est qu'à gauche!! Je constate  que Mr Milon rame à droite et à gauche....pour récolter des voix ! Si je devais voter je ne voterai pas pour lui rien que pour cette petite phrase et son abstention au vote du mariage pour tous!


"Le sénateur UMP sortant souhaite garder son siège

Ancien maire de Sorgues, de 1989 à 2011, président de la communauté de communes des Pays Rhône-Ouvèze (CCPRO), et sénateur UMP depuis 2004, Alain Milon repart en campagne. “Des Vauclusiens pour une France qui gagne !”, est le nom de sa liste. "Cette année, le mode d'élection a changé, explique-t-il. C'est un vote à la proportionnelle à un seul tour, avec scrutin de liste et parité, au lieu du précédent scrutin uninominal à deux tours."
Alain Milon, vice-président des Affaires sociales de la Haute Assemblée sortante, s'il est réélu, entend continuer dans ce domaine qu'il connaît bien, puisqu'il a déposé de nombreux projets de loi sur la bioéthique ou l'adoption. Ce gaulliste se dit "de droite en matière économique, mais de gauche en matière de politique sociale", pour reprendre un mot de l'ancien maire RPR d'Avignon, Jean-Pierre Roux.
Quand on lui parle de la candidature de l'autre sénateur UMP sortant, Alain Dufaud qui affiche ses soutiens du Triumvirat de l'UMP (Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon), ainsi que celui du sénateur et maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, Alain Milon affirme : "Moi aussi j'ai reçu l'investiture, mais nous n'avons pas la même façon de communiquer".
"Pas adversaires mais concurrents"
À ceux qui évoquent un “duel” à l'UMP, Alain Milon rétorque : "Non, nous ne sommes pas des adversaires mais des concurrents avec Alain Dufaud. Et cette concurrence est atténuée par la division qui règne aux extrêmes entre le Front national et la Ligue du Sud. De toute façon nous avons (les deux Alain) fait nos comptes et les grands électeurs qui sont UMP ont promis de voter équitablement pour nous deux, 50 % chacun".

Seulement voilà, depuis les dernières élections sénatoriales, des données ont changé. Lors des Municipales de ce printemps, l'UMP a perdu deux villes du Vaucluse, et pas des moindres, avec Avignon (passée à gauche avec Cécile Helle) et Le Pontet (passé au FN avec Joris Hébrard). Or ces deux villes, comptent un nombre important de grands électeurs, sans parler de Carpentras qui est restée à gauche, malgré la voracité supposée de Julien Aubert (UMP) ou le score élevé d'Hervé de Lépineau (RBM).

Petites manoeuvres
Sans oublier non plus, qu'Alain Milon s'est présenté à la présidence de l'Assemblée des maires de Vaucluse, alors qu'il n'est plus maire depuis 3 ans, demandant à changer les règles quelques minutes avant le vote. Du coup, la session a été reportée et les 151 maires du département ont dû se déplacer une seconde fois pour finalement élire Jean-François Lovisolo, le secrétaire fédéral du PS. Certains d'entre eux, ont moyennement apprécié la manœuvre, et vont peut-être le traduire par leur vote aux sénatoriales.
Enfin, dans l'état de déliquescence de l'UMP - défaite aux Européennes, affaire Bygmalion, marathon judiciaire pour l'ancien président de la République, dette abyssale… -, et la présence d'une demi-douzaine de listes dans le Vaucluse (PS, Front de gauche, FN, Ligue du Sud…) pour le scrutin du 26 septembre prochain, les 1 800 grands électeurs (maires, conseillers municipaux, communautaires, généraux et députés) du département, auront un large éventail de choix global. Une chose est sûre en tout cas , il n'y aura pas d'abstention, puisque le vote est obligatoire sous peine d'une amende de 150 €."source MIDI LIBRE


* il y aurait aussi une liste Debout la République avec, entre autres, Martine Furioli  ex candidate du  FN aux législatives 2012 sur la 5ème  Apt Carpentras 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

REPONSE PARTIELLE A MONSIEUR ALAIN MILON

Monsieur le Sénateur sortant et si le social était d'abord, et en premier lieu, à droite ? Et s'il ne venait pas initialement de ce même côté ? Quelle remise en cause ! Pourtant, l'histoire le prouve : la droite n'a jamais négligé cet aspect si important, contrairement à la gauche. Elle en est même à l'origine...
Par ailleurs, les plus grandes réformes sociales ont été mises en œuvre par la droite, le plus souvent des libéraux :
- François Guizot fait voter en 1841 la 1ère loi française pour limiter le travail des enfants dans les usines,
- en France toujours, Frédéric Bastiat intervient le premier en 1849 pour énoncer et demander la reconnaissance du principe du droit de grève,
- Emile Ollivier convaint en 1864 Napoléon III d'abolir le délit de coalition, qui interdisait aux ouvriers de se regrouper pour défendre leurs intérêts,
- encore en France, Pierre Waldeck-Rousseau fait voter la loi de 1884 qui reconnaît la personnalité civile aux syndicats (les socialistes y étaient d'ailleurs hostiles !),
- Bismarck met en place, en Allemagne, dès 1883/1884 une assurance maladie, une assurance vieillesse, une assurance invalidité et une assurance accident pour les travailleurs,
- Lord William Beveridge crée, en 1942, la Sécurité Sociale en Grande-Bretagne,
- le Général de Gaulle accorde le droit de vote aux femmes françaises en 1945,
- Georges Bidault, l'un des fondateurs du MRP et partisan de l'Algérie française, crée le SMIG (ancêtre du SMIC) en 1950,
- le Général de Gaulle instaure en 1967 le système de participation obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés,
- en 1974, la majorité électorale est abaissée de 21 à 18 ans par Valéry Giscard d'Estaing,
- Simone Veil défend et fait voter la loi sur l'interruption volontaire de grossesse en 1976,
- Jacques Chirac, dans sa très courte période libérale (1986-1988) crée l'ANPE et impose un quota de salariés handicapés dans les entreprises...jusqu’à la loi de 2005 !

Les illustrations sont nombreuses. Et contredisent les clichés d'une droite terriblement capitaliste, totalement inhumaine, viscéralement amorale : où sont là les vols et les plagiats que la gauche dénonce avec virulence ? Cette dernière devrait au contraire regarder de son côté ses propres réformes et constater qu'en dépit de quelques évolutions sans référendums (l'abolition de la peine de mort, par exemple), elle a été le plus souvent aveugle, à la remorque et beaucoup de ses réformes n'ont pas eu les effets escomptés : les 35 heures ont-elles d'abord bénéficié aux employés et ouvriers ? Ont-elles permis de vraiment réduire le chômage ? Il ne s'agit pas là de joute idéologique, mais d'honnêteté intellectuelle.
Tout comme les clichés ont la vie dure, le social est bien à droite : il est même de droite. L'histoire, dès lors qu'on la regarde avec honnêteté, est là pour le prouver. Les voleurs et auteurs de plagiats ne sont-ils donc pas, finalement, à gauche ?