OUVRIR LES YEUX

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

jeudi 25 octobre 2012

Julien Aubert, député de la 5ème dont Carpentras Nord vu par la presse de gauche

 Julien Aubert, actuel Député, natif de Marseille, qui  se plaît à préciser qu’il a fait ses jeunes classes à l’Institution Paul Mélizan, « le lycée des cancres »…  Puis  poursuivant ses études supérieures  à Paris. Belle réussite, ma foi!  Celui qui  passait  des vacances  en famille, à Sault, lieu de villégiatures préféré des Marseillais pour mettre leurs enfants au frais durant les étés chauds, se régalant des souris vertes  ou des macarons de chez Boyer  ..  Et oui, on connait.. bien sûr, mais ils ne sont pas tous devenus députés mais l'air est si bon et la lavande si enivrante!
 Il ne restera plus qu'à Julien Aubert  à se faire adopter et apprécier  par les Carpentrassiens ....à ne pas succomber à sa nouvelle cour, à garder humilité et bon sens..sans la ramener et sans arrogance.. le mandat n'est pas à vie et les amitiés, liées à ce poste,  sont  éphémères  et  peuvent être   fragilisées par des déceptions successives.

 Je me doutais  bien que Julien Aubert  voterait  Jean-François Copé.

Par loyauté. «Il m’a donné ma chance en m’accordant l’investiture aux législatives.»


 Aubert, candidat imposé au détriment d'un  candidat vraiment  local .....
.(Par loyauté, moi aussi,   je le rappelle  ...les mémoires étant si courtes!
 Pas de pipeau!
 Ce blog a un point commun avec lui, il aimera,.....  c'est un électron libre. '


LG



""Les nouveaux visages de l'Assemblée (5) Toutes les semaines, Libération.fr dresse le portrait d'un des 217 primodéputés. Aujourd'hui, l'élu UMP du Vaucluse qui revendique, à 34 ans, l'héritage du Général.

Par LAURE EQUY
Au départ, on pense: fils spirituel de Lionnel Luca. Tout y est, croix de Lorraine toujours épinglée au col de veste, teint hâlé, sourire ultra-bright et calembours qu’il teste sur Twitter (ici ou ). Député (UMP) de la 5e circonscription du Vaucluse, voisine de celle de Marion Maréchal-Le Pen, Julien Aubert joue la carte «terroir». La lavande est son fétiche, sur son blog au nom un rien ronflant, «Lavande au poing», et en sachets sur son bureau. Il a adressé sa première question au gouvernement à Christiane Taubira, cible favorite de la droite, forçant un peu trop sa voix contre «les sauvageons» pour qui «l’impunité est devenue la règle». Et début octobre, on l’avait croisé avec Jacques Myard et d’autres «nonistes» pour fustiger le traité européen. Julien Aubert, nouveau petit soldat de la Droite populaire?
En fait, non. Il n’a pas adhéré au collectif classé «droite musclée» et revendique, à 34 ans, le gaullisme comme seule étiquette. Côté mentors, tout aussi gaullistes, il mentionne Thierry Mariani, dont il a été l’assistant parlementaire en 1998, mais surtout Henri Guaino, son prof à Sciences-Po et séguiniste comme lui. Solennel, il se met à citer, dans un soupir, l’ex-plume de Nicolas Sarkozy: «Comme dit Henri, l’Histoire est tragique...» Peu après, c’est un tout autre personnage dont il rapporte la pensée: «l’Histoire est écrite par des minorités, Lénine pourrait vous le confirmer!» Grand écart? Même pas peur, Julien Aubert, qui assure se sentir parfois «proche des communistes comme sur le libéralisme».

«On a peut-être perdu un acteur sympathique»

D’ailleurs, il trouve l’Assemblée «trop partisane»: «On paie 600 cerveaux à réfléchir aux meilleures lois, cela devrait se faire de façon moins sectaire.» Il se fait peu d’illusions sur la faculté de ce Parlement «gérontocratique» à laisser de la place aux jeunes: «Je me doutais que je n’aurais pas directement la commission des finances» (il siège à celle du développement durable).
Ce qui l’a surtout frappé depuis quatre mois qu’il pratique l’hémicycle, c’est son côté «cirque»: «J’ai été surpris par cette joyeuse agressivité alors que tous ces députés se connaissent depuis des années.» Il se dit «gêné» par ce chahut et peu client de «la politique spectacle», ce qui ne l’a pas empêché, mardi lors de l’intervention de Jean-Marc Ayrault lors des questions au gouvernement, de quitter son pupitre en mimant un joueur de pipeau. Prendre la parole «dans ce théâtre» ne l’a guère impressionné, racontant comment à 6 ans, il récitait «la pastorale de Noël, déguisé en berger devant cent spectateurs: une bonne école contre le trac!»
A 25 ans, de retour de Washington, après un master en relations internationales, il tente l’ENA, imaginant en cas d’échec s’inscrire au cours Florent. Il est reçu: «On a peut-être gagné un mauvais politicien et perdu un acteur sympathique!» Julien Aubert aime se dépeindre en électron libre qui «ne rentre pas dans le moule». Classé 17e à sa sortie – «mais j’avais eu 6 au grand oral», s’empresse-t-il de justifier –, il devient magistrat à la Cour des comptes avant de travailler pour l'Union pour la Méditerranée (UPM).

«Je suis le gentil de l’affaire»

En bon gaulliste, il s'est longtemps méfié des partis, adhère au RPR le 13 mai 1998, jour des 40 ans de l’arrivée au pouvoir du Général, et manque de rendre sa carte le 14 quand Philippe Séguin propose de créer l’Alliance avec l’UDF.

Au congrès de l’UMP, il votera Jean-François Copé. Par loyauté. «Il m’a donné ma chance en m’accordant l’investiture aux législatives.»

Il raconte son élection comme une épopée, parti «seul avec [sa] valise» à l’assaut d’une «circonscription dont tout le monde [lui] disait qu’elle était de gauche» et «usant trois paires de chaussures» pour sa campagne. Parisien depuis ses études, il a déménagé pour s’implanter dans ce coin de Vaucluse où il a grandi. Dans une triangulaire avec le socialiste en tête, le retrait de la candidate d'extrême droite, malgré la consigne du FN de se maintenir, a favorisé sa victoire à 50,33% des voix. Il raconte l’épisode à sa sauce. «Oui, je l’ai appelée le soir du premier tour. Je devais écrire ma profession de foi, je ne disais pas la même chose si elle se désistait», assume Aubert qui jure ne pas avoir tenté de la convaincre. «Ce sont les autres camps qui ont tripatouillé, je suis le gentil de l’affaire», ose-t-il.
Sur la question d’alliances UMP-FN, le député du Vaucluse rappelle que «courant gaulliste et extrême droite n’ont pas la même culture ni la même vision» et prêche, à son tour le «ni-ni»: «Je n’appellerai pas à voter Jean-Marie Le Pen. Ni Jean-Noël Guérini». Formule répétée en boucle par le bureau politique de l'UMP. Même un gaulliste rechignant contre «le règne des partis» peut vite céder aux éléments de langage.""

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