OUVRIR LES YEUX

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Chamfort

jeudi 19 juin 2008

Principe de précaution

Le Sénat a refusé d’inscrire la reconnaissance des langues régionales et minoritaires dans la constitution.

Au premier abord, nous Provençaux, nous pourrions en être choqués, les langues régionales faisant partie intégrale de nos racines et de notre patrimoine linguistique, car pratiquées traditionnellement et historiquement sur notre territoire et il faut qu’à ce titre ,elles soient enseignées et défendues.

Il y a une autre manière de soutenir le maintien de ces langues régionales, c’est de subventionner largement les associations qui oeuvrent dans son apprentissage !

Mais y adjoindre les langues minoritaires, cela me gêne beaucoup. C'est en effet la la porte ouverte à tout, surtout quand on lit que:

« Dans l’Hexagone, on dénombre plus d’une vingtaine de langues et parlers régionaux, dont moins de dix ont une tradition écrite ancienne, sans compter les langues non territorialisées : le yiddish, les langues des Tsiganes, l’arménien occidental, le berbère, l’arabe dialectal

Dans une France « métissée » le français ne peut être que la langue unique officielle, un bouclier linguistique, et la langue obligatoire d’intégration.
Il serait inadmissible qu’il y ait des traductions de langue minoritaire dans les écoles à cause de l’intégration des langues minoritaires dans la constitution.

Le sénat a rempli pleinement son rôle de sage , il fallait qu’il y ait un principe de précaution,il a étè appliqué, cela me convient ainsi!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Parfaitement d'accord avec le point de vue de cet article.
Le français a été le ciment de notre nation qui a véritablement commencé à se construire lorsque François 1er ( XVIe siècle ) l'a imposé comme langue officielle dans tous les textes administratifs.
La 1ère République française ( 1792 ) a accentué cette unification nationale par la création des départements qui ont supprimé l'enchevêtrement des territoires administratifs qui rendaient la France difficilement gouvernable, accentuaient les pouvoirs locaux incontrôlés et favorisaient le désordre et les injustices.
La définition même du mot nation dans les manuels scolaires indique qu'il s'agit d'une "communauté d'individus vivant sur un même territoire et ayant la volonté commune d'être unis par une langue, une histoire, une culture, et d'être soumis aux mêmes lois".
Ne retournons pas en arrière! Ne revenons pas sur ce qui a fait la grandeur de la France.
Ne cherchons pas à imiter les Ayatolas qui ne songent qu'à retourner au Moyen-Âge parce qu'ils ne sont pas capables de maîtriser le monde moderne.
Cultivons, au coeur de nos régions, nos particularismes locaux, mémoires de notre identité, mais ne nous soumettons pas au passé en le glorifiant au détriment d'un présent mal maîtrisé. L'avenir est devant, jamais derrière. Défendons le présent contre ce qui le dessert. C'est la langue française qui périclite dans le monde et nuit ainsi à la propagation de nos valeurs, voire de nos échanges... Ce n'est pas en l'affaiblissant encore un peu plus que nous nous grandirons.

Anonyme a dit…

Par contre, le senat avec l aval du président supprime le réfrendum automatique sur la TURQUIE!!
La le principe de précaution n'est pas appliqué, c'est carrèment muselé l'opinion des français, et je ne suis pas d'accord avec cela!!
Souvenez vous de L'Iran ouverte sur l'occident du temps du SHAH d'IRAN Et c'est devenu une république islamique!!

Que l'irlande ait voté non, bloque tout et c'est tant mieux, la voix des peuples est trop baillonnée!!

Anonyme a dit…

En ce moment le senat souffle le chaud et le froid, il vient u supprimer le droit aux anciens présidents de sieger automatiquement au conseil constitutionnel.

Entre nous qu'il soit de droite ou de gauche, c'est un peu normal non? ils ont des bonnes retraites et c'est encore un privilège et compte tenu de leur age ils n'ont qu'à s'occuper de vrai bénèvolat ou repartir au bas de l'echelle en politique. ca serait de la grande classe si MITTERRAND OU CHIRAC s'était retrouvé sur les bancs de l'assemblée!!

Anonyme a dit…

OUF!!
"François Fillon a donné son accord mardi à la proposition de compromis entre députés et sénateurs UMP sur un référendum d'initiative populaire spécifique sur l'éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne, a annoncé le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre".